[Champions de demain] Interview : Idar Andersen

[Champions de demain] Interview : Idar Andersen

Avec son compatriote Andreas Leknessund, Idar Andersen a placé la Norvège en tête de la Coupe des Nations juniors cette saison. Et pour Velo-Club, le récent vainqueur de la Course de la Paix a accepté de se confier sur son parcours, mais aussi son début de saison, et ses ambitions pour la suite d'une carrière qui s'annonce prometteuse. Il est notre nouveau Champion de Demain.

 

Bonjour Idar, peux-tu tout d’abord te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour, je m’appelle Idar Andersen, et je suis originaire de Norvège. J’ai 18 ans, et je suis des études au Lycée Melhus VGS, où je suis en seconde année.

Quand as-tu débuté le cyclisme, et pourquoi as-tu choisi ce sport ?

J’ai débuté le cyclisme lorsque j’avais 13 ans. Je faisais du vélo l’été, pour m’entraîner en vue de la saison de ski de fond. Mais comme j’étais meilleur en vélo qu’en ski de fond, je me suis naturellement orienté vers cette discipline.

Avais-tu un modèle lorsque tu étais plus jeune, un coureur que tu appréciais ?

Lorsque j’étais plus jeune, j’étais un grand fan de Jens Voigt, parce qu’il se donnait toujours à fond sur son vélo.

A ton âge, est-ce facile de combiner vie sociale, études, et sport de haut-niveau ?

Oui, car nous avons un programme sportif qui nous permet de combiner facilement le sport et la vie sociale.

Avant d’évoquer tes performances, et pour passer au sportif, peux-tu nous dire quel genre de coureur tu penses être ?

Je pense être un coureur de classements généraux, qui aime les étapes au profil très accidenté, ou bien un grimpeur.

Tu as gagné l’une des plus prestigieuses courses de la saison Juniors récemment, est-ce que cela a été une surprise pour toi ?

Cela a été une grosse surprise pour moi. Je pensais que je serais là pour aider Andreas Leknessund à gagner, mais j’ai réussi à remporter la première étape, et par conséquent à prendre de l’avance sur les autres candidats à la victoire finale. Après le contre-la-montre, j’étais deuxième au classement général, et quand j’ai vu le maillot jaune être lâché lors de l’étape-reine, j’étais donc en position parfaite. Andreas et moi avons donc roulé ensemble pendant toute l’étape, et ensuite, toute l’équipe a été d’une grand aide pour le reste de la course.

Cela a été ensuite un peu plus compliqué en France, était-ce la fatigue, ou tout simplement la course qui ne te convenait pas ?

Le parcours en France ne me convenait pas vraiment, et c’est vraiment dur d’arriver sur une course en tant que vainqueur de la dernière course par étapes de la Coupe des Nations, car tout le monde te regarde. J’ai donc essayé d’aider Andreas qui était bien placé à remporter le classement général, mais après le chrono, il était une seconde derrière le leader. Lors de la dernière étape, qui était plate, nous avons essayé de durcir la course, mais il n’y avait pas de bonifs, et c’était trop dur d’attaquer l’équipe de France.

Quels sont tes objectifs désormais pour la seconde partie de la saison ?

Mon objectif principal, pour la seconde partie de la saison, ce sera les championnats du monde, qui se déroulent cette année chez moi en Norvège.

L’an prochain, tu ne seras plus juniors, quel serait ton choix pour la première saison U23, une conti norvégienne, ou une structure internationale, comme Axeon ou BMC ?

Je ne suis pas encore sûr de ma décision pour le moment, mais je pense que je resterai en Norvège.

Pour conclure, on a l’habitude de poser cette question aux jeunes coureurs, si tu ne pouvais gagner qu’une course dans ta carrière, laquelle choisirais-tu ?

Si je pouvais gagner seulement une course dans ma carrière, ce serait les championnats du monde, qui se déroulent cette année à Bergen en Norvège.

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